Christine Rabain nous a quittés fin juillet 2011. Son courage face à la maladie et à la douleur nous a impressionné. Engagée dans l’association depuis sa création, elle croyait très fort en l’importance de la scolarisation des enfants touaregs. Elle retrouvait là ce qu’elle avait toujours défendu : l’école, la langue française, l’idée qu’un coup de main peut faire avancer à pas de géants.

L’association lui a beaucoup apporté, comme un fil rouge dans sa vie, mais elle a apporté encore plus à l’association. Tous ceux qui l’ont rencontrée, ici ou là-bas, et qui ont partagé les voyages au Niger ont beaucoup apprécié son ouverture d’esprit, sa curiosité, son humour, sa tolérance et sa volonté. Relisons leurs témoignages :

« Christine, c’était la Générosité discrète et tenace. Nous l’admirions pour le courage avec lequel elle faisait face à la douleur persistante, sans se lamenter, avec toujours une pointe d’humour »

« J’avais un grand respect pour le courage et la générosité de Christine et aussi sa fidélité en amitié. Christine était une juste qui aimait sincèrement les gens.Toute ma famille est triste d’apprendre cette nouvelle »

« Christine nous avait impressionnés par son engagement, son ouverture d'esprit, sa chaleur humaine... et son courage devant la maladie. »

« Elle avait tenu à retourner à Agadez une fois encore, et parlait de sa famille d'accueil avec émotion et enthousiasme .Quel courage, quel appétit de vivre malgré la maladie, la fatigue ».

Elle s’est investie personnellement - bien delà des engagements de l’association - en accueillant chez elle pendant 2 ans un étudiant nigérien Ahmad Mouhmoud, dit Lolo, puis son cousin Ahiya. Lolo, écrit ces quelques mots à sa mémoire :

'' Elle m’appelait « mon petit fils touareg ». Quand on s'était rencontré la première fois et après lui avoir raconté mon histoire et mon parcours, elle a décidé de m'aider et de m'héberger sans condition. C'est une personne merveilleuse avec un engagement fort envers la cause humanitaire et plus particulièrement envers le peuple touareg. Je suis resté chez elle pendant 2 ans, 2 ans où je me sentais vraiment chez moi. Avec le décès de Christine, je crois très sincèrement que je viens de perdre une mère et une grand-mère''.

Christine, ta mémoire sera toujours présente parmi nous et nous t’assurons que, de Vanves au Niger, tous ceux qui ont eu un jour le bonheur de croiser ton chemin, te garderont à jamais dans leur cœur…

Avec les enfants de Galélo 2003
Christine et Hasso 2007
Christine et Mohamed, l'achat du mil 2006